La nationale par des conditions particulières.

Il est écrit dans le guide du Salève que le rocher devient très vite dangereux en cas de pluie : Il conviendrait d'ajouter aussi le lendemain de fortes pluies !

Ce fut en effet la journée des glissades ; une première a lieu dans la belle cheminée de Guttinger. En arrivant dans le cirque qui semble sans issue pour ceux qui ne connaissent pas la petite entrée de la grotte de la mule, on passe dessous une jolie cascade juste avant la grotte de la liane (dont l'entrée est à une dizaine de mètres au dessus du sentier et qui nécessite donc une remontée sur corde pour entrer). C'est la première fois que je vois tant d'eau et cela m' inquiète! On aurait pu passer le pas de chèvres mais tentons quand même la sortie la plus belle et originale par le trou.

Une seconde cascade surplombe le trou de la grotte de la mule. En montant directement au trou de la mule, deux glissades dont une qui m'a laissée le temps de me demander si j'allais m' arrêter... Heureusement que des éraflures ! Abandon de ce passage trop glissant pour prendre le passage quelques mètres à droite et qui traverse ensuite à gauche sur un rocher de nouveau bien trempé.. ..Forte concentration dans la traversée puis soulagement quand on arrive au relais. On installe une main courante —très utile - pour Nicole. Après ces émotions, pas de visite au bonhomme !

Retour par Chafardon et sentier d'Orjobet avec encore un imprévu : une grosse branche qui se fracasse à deux pas de nous alors qu'il n'y a pas un souffle de vent !

Cette très belle journée qui a forgé l'esprit de cordée se termine beaucoup plus tranquillement par des chants.

Edith, accompagnée de Nicole et de Dédé (Caf Sallanches).

Pour information, l' éboulement récent parti du sommet du dévaloir de la mule ne traverse pas l'itinéraire de la Nationale.